Ne pètez plus les plombs, révoltez-vous!

 En manif

 Rester groupé-e-s. Former de petits groupes affinitaires, binômes, trinômes. Venir et repartir en bande. Rester mobile et attentif-ve-s à l’environnement et à vos arrières, attention aux tentatives d’infiltration des flics (RG) dans la manif. Les encercler, les isoler et les signaler aux autres manifestant-e-s. Tu as le droit de te masquer, et c’est une pratique conseillée. Les flics aiment bien nous filmer et nous prendre en photo. L’utilisation des gaz lacrymogènes est fréquente. Pas de panique, lors d’un gazage se protèger la bouche et le nez avec un foulard imbibé d’eau citronnée, se mettre des gouttes de sérum physiologique dans les yeux. En cas d’irritation de la peau, ne pas mouiller ni mettre de gras. En cas d’arrestation d’un-e manifestant-e, il est possible de s’y opposer. Si rien ne peut être tenté, demander à la personne de crier son nom et donner les infos à la commission anti-répression. Si soi-même on se fait arrêter, crier son nom aux témoins, rester calme et poli-e en toutes circonstances, pour ne pas charger son dossier d’un « outrage et rébellion ». Avoir le numéro de l’avocat-e du groupe anti-répression en tête plutôt que sur le bras (en cas d’arrestation cela pourrait être considéré comme préméditation).

En garde à vue

 Une garde à vue fait suite à un contrôle d’identité (4h maximum), et peut être prolongée 48h maximum. Insister pour rencontrer un-e médecin et un-e avocat-e. La loi n’oblige qu’à donner son nom et son adresse, signer le procès-verbal n’est pas obligatoire. Refuser le prélèvement ADN, malgré les menaces. Refuser la comparution immédiate pour préparer sa défense. (sauf si possibilité, à voir avec l’avocat-e).